- Démystification de la règle des 10 000 heures
- Les trois étapes de l’apprentissage d’une nouvelle compétence
- Apprentissage vs acquisition de compétences
- L’importance d’aimer la compétence
- Apprentissage ciblé
- Décomposer les compétences en sous-compétences
- Surmonter les obstacles avec les bons outils
- Pour lire le livre
Dans son ouvrage fascinant « The First 20 Hours », Josh Kaufman démystifie l’idée qu’il faut des milliers d’heures pour acquérir efficacement de nouvelles compétences. Ce livre propose une méthode bien plus abordable : apprendre de nouvelles compétences en seulement 20 heures. Kaufman s’attaque à la règle intimidante des 10 000 heures, souvent citée comme le seuil nécessaire pour maîtriser une compétence, et montre qu’il est possible de profiter de compétences à un niveau tout à fait compétent bien plus rapidement.
Démystification de la règle des 10 000 heures
Josh Kaufman dans « La méthode des 20 heures » argumente contre la nécessité de la règle des 10 000 heures pour profiter de compétences à un niveau compétent. La vérité est que pour la plupart des compétences pratiques, comme jouer quelques chansons à la guitare ou démarrer un nouveau loisir, atteindre un niveau expert n’est pas nécessaire. Il suffit de maîtriser quelques composantes clés de la compétence pour en profiter pleinement, ce qui peut souvent être accompli en moins de 20 heures de pratique dédiée.
Les trois étapes de l’apprentissage d’une nouvelle compétence
Selon Kaufman, l’apprentissage d’une nouvelle compétence se déroule en trois étapes principales. La première, Cognitive, où nous formons une compréhension de base de la compétence. C’est une phase de beaucoup de réflexions et de planifications initiales. Ensuite, la phase Associative, où la pratique devient essentielle. Durant cette étape, les fondamentaux se renforcent et nous commençons à voir des améliorations tangibles. La dernière étape, Autonome, est atteinte lorsque la compétence est pratiquée au point de devenir presque automatique, nécessitant beaucoup moins de réflexion consciente.
Apprentissage vs acquisition de compétences
Il est crucial de distinguer l’apprentissage d’une compétence de son acquisition réelle. Kaufman explique que beaucoup confondent apprendre sur une compétence avec le fait de pouvoir l’effectuer sous pression réelle. Par exemple, connaître les techniques de la prise de parole en public est différent de pouvoir effectivement captiver un auditoire en direct. Pour vraiment acquérir une compétence, il faut la pratiquer de manière répétée et dans des contextes pratiques.
L’importance d’aimer la compétence
Pour Kaufman, l’amour de la compétence est essentiel pour un apprentissage efficace. Si vous ne vous passionnez pas pour ce que vous apprenez, le processus peut rapidement devenir une corvée. Le plaisir trouvé dans la pratique, même dans ses aspects les plus répétitifs et ennuyeux, est un puissant moteur de persévérance et d’amélioration continue.
Apprentissage ciblé
L’auteur met également en garde contre les dangers de la dispersion. Essayer d’apprendre trop de compétences à la fois peut diluer l’effort et réduire l’efficacité globale de l’apprentissage. En se concentrant sur l’acquisition d’une seule compétence à la fois, on peut non seulement devenir compétent plus rapidement mais aussi trouver plus de satisfaction dans le processus d’apprentissage.
Décomposer les compétences en sous-compétences
Une stratégie efficace que Kaufman suggère est de décomposer une compétence complexe en sous-compétences plus simples et plus gérables. Par exemple, pour apprendre à coder, on peut identifier des sous-compétences telles que la construction logique, l’apprentissage de mots-clés essentiels dans les langages de programmation, et la compréhension des algorithmes. Cette approche permet de réduire la sensation de surcharge et améliore significativement l’expérience d’apprentissage.
Surmonter les obstacles avec les bons outils
Enfin, avoir les bons outils et ressources est crucial pour surmonter les obstacles à l’apprentissage. Que ce soit des distractions environnementales comme le bruit ou des blocages émotionnels comme la peur de l’échec, identifier et éliminer ces barrières peut grandement accélérer le processus d’acquisition de compétences.